Nom du blog :
histoiresdelenai37
Description du blog :
Petites histoires et romans que j'ai inventés et écris. Bonne lecture!!!
Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
28.01.2010
Dernière mise à jour :
23.04.2011
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Derniers commentairesmagnifique histoire , j'te l'ai dit hier , ta un talent super , faut que tu fasses un livres ! bisous , et bo
Par Anonyme, le 04.07.2010
wahouuu* la belle histoire d'amour comme je les aime!
merci pour cette petite histoire!
gros bisous!
Par Your.Little.Sister, le 19.05.2010
yo* j'aime bien cette histoire, sympa! :)
ecris en plein d'autres! merci (l)
Par Your.Little.Sister, le 19.05.2010
c'est extrêmement frustrant de ne pas pouvoir lire la suite. dépêche toi de l'écrire!!!
p auline
Par Anonyme, le 05.03.2010
grouille toi d'ecrire la suite!!! j'en suis plus loin moi et j'veux la lire c'te satané suite !!
je t'aime (l)
Par Crevette`s ;), le 09.02.2010
Dans son boudoir, Vésina écoutait attentivement son espion. Au fur et à mesure que le rapport avançait, elle souriait de plus en plus. Ainsi donc, son cher frère s’était épris d’une servante, c’était mieux que ce qu’elle avait espéré. De plus, le poison qu’elle avait administré à sa mère avait été efficace et la reine arrivait à la fin de sa vie. Pour Vésina, tout allait pour le mieux. Bientôt, Willan se retrouverai dans une position instable et sa chère mère ne serait plus là pour le sauver. L’étau du piège qu’elle façonnait depuis des années autour de son frère se refermait doucement. Si tout continuait à se dérouler selon son plan, elle ne tarderai pas à reprendre le trône que Willan lui avait volé à sa naissance. Car, selon la tradition de Cyen, le trône revenait à un héritier mâle et non à l’ainé, c’est-à-dire elle-même. Mais elle était la préférée de son père et si jamais Willan faisait un seul pas de travers, nul doute qu’il serait exilé et que le trône reviendrai à sa sœur. Vésina riait maintenant aux éclats, son plan était parfait. Il ne lui restait plus qu’à attendre que le poison fasse son effet.
lll
Au cours des jours qui suivirent le bal, Maïla vit sa condition s’améliorer. Comme Adrian lui avait dit, elle ne tarda pas à obtenir une tenue de servante mieux adaptée au palais et avait été nommée au service du prince héritier, à la demande de la reine. Chaque jour, elle devait apporter ses repas à Willan et Adrian, accompagner le prince dans tous ses déplacements et surtout, veiller à ce qu’il ne manque de rien. Pendant les jours qui suivirent sa nomination son quotidien était paisible. Elle pouvait être avec Willan toute la journée et allait rendre visite à la reine chaque soir. Lorsque Willan lui permettait de s’absenter, ce qui était rare étant donné qu’il semblait avoir toujours besoin d’elle, elle courait jusqu’à la chambre de la reine et aidait Mytri à s’en occuper. Cependant, elle était inquiète. L’état de santé de la reine se dégradait chaque jour et Maïla n’arrivait pas à stopper les effets de la maladie dont elle semblait atteinte. Elle avait pourtant tout essayé mais rien n’y faisait. Mytri allait mal, elle ne dormait que lorsque Maïla venait, restant éveillée le reste du temps afin de surveiller la reine.
Un matin, alors que Maïla venait de monter le petit déjeuner, Mytri entra dans le salon avec un air bouleversé. Willan la prit dans ses bras et la consola du mieux qu’il put, comprenant ce qu’il venait de ce passer. Il regarda alors Maïla et Adrian et sortit, accompagné de la petite muette, de son meilleur ami et de la femme qu’il chérissait. Tous quatre entrèrent en silence dans la chambre de la reine qui s’accrochait encore à la vie qui la quittait lentement quand elle les vit, elle fit signe à Maïla d’approcher. La jeune fille s’approcha de la reine et s’accroupit près d’elle.
- Maïla, je t’en prie, prend soin de mon fils et veille à ce qu’il monte sur le trône. Quoiqu’il puisse t’en coûter, ne laisse pas Vésina lui ravir le pouvoir. Dit-elle en murmurant.
- Je vous le jure, ma reine. Répondit Maïla, les yeux remplis de larmes. Elle s’éloigna alors et laissa la place à Willan.
- Willan, reprit la reine, je te demande pardon de t’abandonner ainsi mais je ne peux plus te protéger, ta sœur à gagnée cette partie mais tu ne dois pas la laisser gagner le trône, il te revient de droit. Prends soin de ma petite Mytri s’il te plait.
- Je vous le promets mère.
- Merci. Mytri, dit-elle en s’adressant à la petite fille, il faut que soit forte ma chérie, tu veilleras à ce que nos deux tourtereaux n’oublient pas leurs devoirs en faveur de leurs sentiments.
La petite fille hocha la tête, retenant ses larmes à grand peine.
- C’est bien, je suis fière de toi ma petite.
La reine lâcha alors un long soupir, laissant s’envoler la vie qui l’avait maintenant quittée. Ne pouvant retenir davantage son chagrin, Maïla s’effondra dans les bras de Willan sur les joues duquel roulèrent quelques larmes. Mytri, elle, avait trouvé refuge dans les bras d’Adrian. Tous quatre sortirent de la chambre et Willan partit vers les appartements de son père afin de le prévenir de la mort de sa femme.
Les funérailles eurent lieu deux jours plus tard. Il y eut une grande messe pour le repos de l’âme de la reine et elle fut enterrée en grande pompe.
lll
Après le décès de la reine, tout le château fut en deuil. Nari profita de cette période de calme absolu pour chercher les origines de Maïla. Elle engagea un scribe itinérant dans le but qu’il retrouve les personnes qui avaient rencontré Maïla au cours de son périple vers le château. Elle ne sut jamais il s’y était pris mais elle apprit très vite que les premières traces de la jeune fille amnésique remontaient jusqu’à la lisière de la forêt d’émeraudes qui faisait la frontière avec le royaume d’Azura. Au-delà, personne n’avait rencontré de jeune fille amnésique. Décidée à aller plus loin, Nari prit la décision de partir elle-même jusqu’à la forêt. Elle fit ses adieux à Maïla quelques jours plus tard et lui promit de revenir le plus vite possible avec des informations sur son passé.
En suivant les indications du scribe, elle arriva deux jours plus tard dans la famille qui avait vu Maïla en dernier; Là, on lui dit que la jeune fille n’avait pas de nom connu à son arrivé mais qu’elle avait été retrouvée sur le chemin, marchant sans relâche vers la capitale. Nari reprit donc son périple et traversa de nombreux villages sans qu’elle ne trouva de traces de la jeune fille en dehors des auberges où on lui avait offert l’hospitalité mais à chaque fois, c’était le même discours: on avait retrouvé la jeune fille transie de froid et affamée. Ainsi, remontant de villages en villages, de fermes en fermes, elle finit par retrouver le vieux couple qui avait retrouvés Maïla à l’orée de la forêt, évanouie, dans un état de fatigue extrême. Lorsque Nari leur demanda s’il savait qui était réellement la jeune fille, ils ne surent quoi lui répondre mais ils lui firent le récit du séjour de la jeune fille dans la ferme.
- Comme nous vous l’avons dit précédemment, commença le vieil homme, Nous avons retrouvé la jeune fille que vous nommez Maïla à l’orée de la forêt. Si mes souvenirs sont bons, elle portait une cape de voyage, des vêtements riches en lambeaux et une bague je crois. Ma femme et moi pensons qu’elle était noble. Elle a dut se faire attaquer par des voleurs dans la forêt et s’est surement cogné la tête quelque part. Quoiqu’il en soit, quand on l’a retrouvée, elle était évanouie et blessée. Nous l’avons donc recueillie et soignée. A son réveil, elle ne se souvenait de rien. Elle resta quelques jours ici, jusqu’à ce qu’elle se souvienne qu’elle devait se rendre au château. Quand elle décida de partir, nous lui avons donné des vêtements neufs et une chaine où elle accrocha sa bague. Après son départ, nous n’avons plus eut de nouvelles d’elle. Peut-être pourriez-vous nous dire ce qu’elle est devenue.
- En effet. Répondit Nari. Elle a atteint son but et à été engagée au château comme servante. Depuis, elle a été nommée au service exclusif du prince Willan. Autant dire que tout se passe bien pour elle. Cependant, elle n’a retrouvé aucun souvenir de son passé avant son réveil chez vous. Pourquoi je suis venue ici, dans l’espoir que vous pourriez me renseigner un peu sur elle. Pourriez-vous m’en dire un peu plus sur la bague qu’elle portait? Lorsqu’elle est arrivée au château, elle ne l’avait pas.
- Hélas, je crains que nous ne pourrons pas vous aider davantage, reprit la vieille femme. Tout ce que nous pouvons vous dire de plus, c’est que la bague était en or, il me semble.
- Et bien merci de m’avoir dit tout ce que vous savez. Je dois à présent rentrer au château.
- Attendez un peu, dit le vieil homme, nous avons gardés les vêtements qu’elle portait.
Il entra dans une pièce adjacente et revint quelques instants plus tard avec une robe dans les bras. Il la déplia entièrement et Nari reconnu immédiatement la mode azurienne.
- Nous pensons, ma femme et moi, que Maïla vient d’Azuria. Cette robe en est la preuve même. Et d’après la qualité de l’étoffe, il est presque certain qu’elle est issue d’une famille noble et riche. Voilà, c’est tout ce que nous avons comme information à vous donner.
- Je vous en remercie grandement, vous m’en avez apprit plus que je ne l’espérais.Au revoir.
Nari reprit la route et prit une diligence au village voisin pour rentrer à la capitale. Durant le trajet une idée lui traversa la tête. Et si Maïla n’était autre que la princesse Lenaï, finalement. Non, c’est impossible, elle ne peut pas être une princesse, elle serait tombée bien trop bas. Et pourtant, tout coïncide, la disparition de la princesse, l’arrivée d’une jeune fille d’à peu près le même âge au château, les vêtements riches. Maïla vient d’une famille noble et la princesse est plus que noble.Il n’y a qu’un moyen de le savoir.
Lorsqu’elle arriva au château, Nari fut accueillie chaleureusement par Maïla qui lui demanda si elle avait obtenue des réponses à ses questions. Nari lui demanda alors ce qu’était devenue la bague qu’elle portait avant d’arriver au château.
- A vrai dire, répondit Maïla, on me l’a volée dans un village que j’ai traversé un jour de marché. Depuis, je la cherche chez tous les marchands ambulants, en vain. Elle était en or et sertie de trois pierres précieuses: rubis, saphir et émeraude. Je suppose qu’elle me vient de ma famille. A propos, avez-vous retrouvé une partie de mon passé?
- Tout ce que je peux te dire, mon enfant, c’est que tu viens probablement d’une famille riche et noble d’Azuria. Et j’ai d’ailleurs une petite idée de laquelle mais je ne peux rien te dire tant que je n’en suis pas certaine.
Là dessus, Nari alla se réfugier dans une petite pièce qu’on avait transformée en bureau. A l’intérieur, on pouvait voir des feuilles, des plumes et de l’encre. Cette pièce avait été aménagée pour elle, qui était l’une des rares servantes à savoir lire et écrire. Nari prit tout le nécessaire et alla s’installer sur la petite table en bois avant de se mettre à écrire.
A leurs majestés, souverains du royaume d’Azuria
Vos Altesses, si j’ose écrire ainsi aux souverains d’Azuria, moi qui ne suis qu’une modeste servante, c’est pour informer leurs Grandeurs que la princesse Lenaï n’est toujours pas arrivée au Château de Cyen. Certaines rumeurs prétendent qu’elle a disparut. Est-ce le cas? Si les rumeurs sont fondées, alors je dois vous informer qu’une jeune fille amnésique s’est présentée au château il y a maintenant un mois. Elle portait avant d’arriver, une bague en or sertie d’un rubis, d’un saphir et d’une émeraude. Hélas, la bague lui a été volée. La jeune fille a environ 16 ans, ce qui est, si je ne me trompe, l’âge de la princesse. Elle a les cheveux noirs et les yeux d’un marron foncé. Si cette description ressemble à votre fille, je prie de me le faire savoir au plus vite car elle a malheureusement été engagée comme servante et je refuse qu’elle reste plus longtemps dans cette situation si elle est, comme je le pense, la princesse Lenaï.
Avec tout mon respect pour leurs majestés, que votre règne soit long,
Nari, servante au Château royal de Cyen
Nari relut la lettre et satisfaite, elle la cacheta avec le sceau du royaume et la confia ensuite à un courrier, avec ordre de le remettre en mains propre aux souverains du royaume voisin.
C'est extrêmement frustrant de ne pas pouvoir lire la suite. Dépêche toi de l'écrire!!!
Pauline